Le célèbre photographe fait l’objet de deux expositions actuellement à Paris. L’une à la Bibliothèque Nationale de France-François Mitterrand, l’autre au Musée Carnavalet.
Biographie
Né en 1908, Henri Cartier-Bresson développe très tôt une forte fascination pour la peinture. En 1931, après avoir passé un an en Côte d’Ivoire, il découvre le Leica. En 1933 il expose pour la première fois à New York. Fait prisonnier en 1940, il s’évade lors de sa troisième tentative en février 1943. En 1944 il réalise pour les Editions Braun une série de portraits d’artistes.
En 1947, il crée l’agence Magnum Photos, avec Robert Capa, David Seymour, George Rodger et William Vandivert. Il passe ensuite trois ans à voyager en Orient. De retour en Europe, il publie en 1952 son premier livre, Images à la Sauvette. En 1954 il est le premier photographe admis en URSS depuis le début de la Guerre Froide. Il réalise par la suite de nombreux voyages et décide en 1974 de réduire ses activités photographiques pour se consacrer au dessin. En 2000, il décide de créer avec sa femme et leur fille, la Fondation Henri Cartier-Bresson, destinée notamment à conserver son œuvre. Cartier-Bresson s’éteint en 2004.
"Henri Cartier-Bresson. Le Grand Jeu" à la BnF-François Mitterrand
La BnF propose un projet inédit autour de la Master Collection du photographe. L’exposition est le fruit d’une collaboration exceptionnelle entre la Bibliothèque nationale de France et Pinault Collection, avec le concours de la Fondation Henri Cartier-Bresson.
La Master Collection est un ensemble créé en 1973 par l’artiste lui-même à la demande de ses amis et collectionneurs Dominique et John de Ménil. Elle réunit « les 385 meilleures photographies de Cartier-Bresson dans les tirages les meilleurs possibles ». Tirée en six exemplaires répartis à travers le monde, elle offre un panorama exceptionnel de l’œuvre universelle et intime de « l’œil du siècle » et revêt une importance tant historique qu’artistique.
L’exposition soumet la Master Collection aux regards de cinq commissaires invités, qui ont en commun d’avoir un lien fort à la photographie : François Pinault, collectionneur, la photographe Annie Leibovitz, l’écrivain Javier Cercas, le réalisateur Wim Wenders et Sylvie Aubenas, directrice du département des Estampes et de la photographie de la BnF.
Pourquoi « Le Grand Jeu » ? Les règles de ce jeu sont simples : les cinq co-commissaires ont dû sélectionner individuellement une cinquantaine d’images de l’artiste. La sélection a été circonscrite à celle elle-même faite par Cartier-Bresson pour la Master Collection.
Aucun commissaire ne connaissait le choix des autres. La scénographie, l’encadrement, la couleur des cimaises, tous ces éléments de l’exposition ont été laissés à la discrétion totale de chacun. Chaque espace est une exposition en tant que telle et indépendante des autres.
Infos Pratiques
Jusqu’au 22 août 2021
Adresse : Quai François Mauriac – 75013 Paris
Métro : Quai de la Gare (ligne 6), Bibliothèque François Mitterrand (ligne 14)
Horaires : du mardi au samedi de 10h à 19h, le dimanche de 13h à 19h
"Henri Cartier-Bresson, revoir Paris" au Musée Carnavalet
Henri Cartier Bresson à entretenu tout au long de sa vie un lien riche et complexe avec Paris. La capitale française est le lieu où il vit, où il revient entre les grands reportages qu’ils effectuent à travers le monde.
Mais Paris est aussi la ville de l’inspiration. Celle où il a fait le choix de la photographie. Celle qu’il explore inlassablement, des quais de Seine au quartiers périphériques en transformation. Celle enfin, où il témoigne de l’importance des événements, en 1944 à la Libération, comme en 1968.
Mobilisé en 1940, il est fait prisonnier par l’armée allemande. Il s’évade en 1943, se cache pendant plusieurs mois dans une ferme avant de rejoindre la résistance à Lyon. Le 19 août 1944, il regagne Paris à la veille de la libération. Il fait partie, avec Doisneau, des quelques photographes qui couvrent alors les événements.
Entre 1944 et 1946, puis dans les années 1900 50960, Cartier Bresson réalisent plusieurs séries de portraits d’artistes et d’écrivains.
Porté par ses idées libertaires et son goût pour les rassemblements humains, il est attentif aux événements, lutte et manifestations qui ont lieu à Paris. Ces photographies témoignent de la fin de la IVe République en 1958, de l’hommage aux victimes de Charonne en 1962, ou encore des révoltes de Mai 68.
À l’âge de 64 ans, il retrouve sa première passion en prenant des cours de dessin. Il observe maintenant la même scène pendant des heures. Paris n’est plus un décor mais le sujet. Alors qu’il avait toujours refusé d’être pris en photo, il se livre aussi à des autoportraits.
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