Paul Signac (1863–1935) est le maître du paysage et le principal théoricien du néo-impressionnisme. Le musée Jacquemart-André lui consacre une exposition.
L'exposition
L’exposition présente 25 de ses toiles telles que Avant du Tub (1888), Saint-Briac. Les Balises (1890), Saint-Tropez. Après l’orage (1895), Avignon. Matin (1909) ou Juan-les-Pins, Soir (1914) et une vingtaine d’aquarelles. Mais également plus de vingt oeuvres de Georges Seurat, Camille Pissarro, Maximilen Luce, Théo Van Rysselberghe, Henri-Edmond Cross, Louis Hayet, Achille Laugé, Georges Lacombe et Georges Lemmen.
L’ensemble de l’exposition suit un parcours chronologique.
Après l'impressionnisme, un nouveau mouvement : le néo-impressionnisme
C’est en 1880, après avoir visité la première exposition personnelle de Claude Monet, que Paul Signac décide de devenir peintre. En 1884, il participe à la création de la société des artistes indépendants. Au cours de l’hiver 1885- 1886, il se lie d’amitié avec George Seurat. Celui-ci est le premier à appliquer le principe de la division des couleurs, en juxtaposant de petites touches de couleur pure sur sa toile. Signac adopte à son tour cette nouvelle technique, tout comme Camille Pissarro.
Signac, l'épanouissement d'un style
C’est sur les rives de la Seine qu’il réalise une première série de paysages néo-impressionnistes. Puis, en 1892, il découvre le port de Saint-Tropez. Au cours des 5 années suivantes, il consacre exclusivement son travail à cette ville.
En 1897, Signac reprend ses pérégrinations et consacre une série de tableaux au Mont-Saint-Michel.
Une avant-garde aux multiples facettes
Signac milite pour une large diffusion de la technique de la division des tons. Camille Pissarro est le premier à adopter la touche divisée dans des paysages ruraux.
Une scène artistique foisonnante
En mars 1887, Signac, qui est aussi collectionneur, achète un tableau de Maximilien Luce. C’est le début d’une grande amitié. Signac initie Luce aux lois de la division des tons et l’invite à Saint-Tropez.
Amitiés artistiques
Henri-Edmond Cross adhère tardivement au néo-impressionnisme et devient un intime de Signac. Il s’impose comme l’une des personnalités majeures du mouvement.
Signac et la séduction de l'aquarelle
C’est à Saint-Tropez, en 1892, qu’il peint ses premières aquarelles. Il varie les formats et les supports, se plaisant à peindre des éventails raffinés, aux couleurs flamboyantes.
Signac, à la recherche de nouveaux motifs
Le dernier grand projet de Signac et la série des ports de France qui réunit plus de 200 aquarelles représentant une centaine de ports. Il écrit à son ami et mécène Gaston Lévy, cocréateur des magasins Monoprix, la lettre suivante : « Mon cher ami, voici l’idée que j’ai ; je vous la communique telle qu’elle m’est venue. Voyez si elle peut vous intéresser. Depuis longtemps je rêve de faire une suite importante d’aquarelles sur « les Ports de France ». J’ai relevé 40 ports de la Manche, 40 ports de l’océan ; 20 ports de la Méditerranée. En tout, une centaine.»
Infos Pratiques
- Jusqu’au 26 juillet 2021
- Adresse : 158 boulevard Haussmann – 75008 Paris
- Métro : Saint-Philippe du Roule (ligne 9) ou Miromesnil (lignes 9 et 13)
- Horaires : Tous les jours, y compris les jours fériés, de 10h à 18h, nocturnes les lundis jusqu’à 20h30
- Tarifs : 15 € (réduit : 12 €)
- Site internet
